Arrivée à la gare par le train de
nuit, débarqué sur le quai à 8h25.
Le calme des lieux et des gens qui
attendent dans la gare surprend, quand on arrive de la stressante
paris et des gens qui courrent partout.
De l'espace, des consignes en anglais,
pfoou que c'est bon quand on arrive avec un bagage d'allemand un peu
rouillé et qu'on se demande si on pourra encore se faire comprendre
des berlinois.
Me voilà chargé: mon sac à dos
(20kg), une valise sur roulette(25 kg), mon ordinateur lesté de
plein de truc (4kg), et mon fidèles vélo avec ses sacoches qui m'a
suivi dans cette aventure.
J'arrive à m'en sortir en accrochant
ma valise derrière mon vélo grâce à mon écharpe (nota bene pour moi même:
toujours avoir une écharpe sur soi).
Sorti dehors, surprise: une grande
place vide, bien loin de l'entassement des grandes villes francaises.
Sans plan, avec seulement l'adresse du
lieu ou je dois aller, mais aussi la station la plus proche(merci les
textos de papa), j'hésite un peu pour le taxi, gage d'arrivée
rapide et sans encombre dans mon foyer, mais je me décide à suivre
le flot de gens qui part vers le centre ville de Berlin (du moins je
l'espère).
Je commence à pied en poussant le
vélo, la valise accrochée derrière, et la sacoche de l'ordi sur le
porte bagage.
Puis, poussé par tous ces gens en vélo
qui passent autour de moi, je me décide à enfourcher la machine, en
priant pour les roulettes de la valise tiennent le coups.
Et me voilà parti, salué par quelques
allemands qui voit passer l'étrange véhicule. Une fois lancé, je
décide de prendre comme tous les cyclistes les larges pistes
cyclabes aménagées à côté de la route.
Je croise "die polizei", je
crains une réprimande devant ce vélo peut être pas homologué à
leur gout, mais non, un sourire bienveillant me rassure.
Un peu perdu dans cette ville, je
repère heureusement des panneaux pour les vélos pour me diriger
vers l'alexander platz, près de mon foyer, et la tour de télévision que j'apercois déjà au loin est là pour me guider
En chemin je tombe sur la porte de
brandeburg, ou des pseudo policiers d'un autre temps essayent
d'attirer les touristes en remuant leur drapeau d'une autre époque,
et ou des asiatiques se prennent en photo en faisant le salut
nazi...pas sur qu'ils aient captés toute l'histoire!
En me promenant, je découvre berlin,
avec de larges espaces, peu de vieux batiment, mais en contrepartie
une architecture travaillée pour de nombreux bâtiments, des larges
espaces verts...
Et surtout, pas d'affolement dans la
circulation, les gens respectent les feux (mais ce n'est pas non plus
la rigueur annoncée, certains piétons, et encore plus les vélos
traversent au rouge).
C'est
vraiment une des premières choses que l'arrivant remarquera en
arrivant à Berlin... ILS sont partout! Avec leurs innocentes
immobilité ils envahissent les trottoirs, et le moindre panneau
court le danger de supporter leurs companies pour quelques temps...
Et
lorsqu'ils sortent de leur apparente torpeur, les voilà qui dévalent
les rues à une vitesse folle, ne prenant que trés peu garde aux
feux, et envahissant les rues leurs 2 pattes rondes. Les vélos ont
envahi Berlin...
Mais
oui, "à Paris Berlin, à vélo, on
dépasse les Autos!" Il faut dire qu'on leur déroule le tapis
rouge ici, aux Radfahrer! Les
pistes cyclabes sont omniprésentes, et aux heure de pointe, ce n'est
pas moins que des autoroute de vélo que l'on croise sur les côtés
des trottoirs, et qui va cahin cahan comme une chenille géante.
Berlin est leur royaume, il y a en a
partout, de tout type, chevauché par toutes les classes sociales,
allant de l'homme d'affaire pressé sur son vélo top moderne et
affuté au babacool transportant ses affaires dessus, en passant
par des vélos taxis, trés rapandus, avec même pour les touristes
des vélos 8 places, ou tout le monde pédale autour d'un espèce de
cerce relié a des essieux, avec 3 roues de voiture pour supporter
l'ensemble.
Une des nombreuses curiosités visuelles rencontrée en route |
Poursuivant mon chemin, me voilà à Alexander platz, avec la Tour de télévison qui surplombe la ville.
je galère un peu pour trouver l'arrêt rosa luxembourg, on me
klaxonne (rah quand même, ce bruit famillier me manquait!).
Quelques demandes de chemin plus tard
et après avoir un peu tourné en rond, me voilà arrivé devant
l'église du foyer.
Jacek, prêtre polonais oeuvrant pour
le chemin neuf m'accueille et me présente aux petites mamies venues
assister à la messe.
C'est parti pour la visite du foyer...
Première bonne surprise, il se situe
juste au dessus d'un jardin d'enfant, ca court partout, ca
piaille...que du bonheur!
Pas de grand bâtiment sombre et
lugubre, l'architecture est vraiment accueillante! La chambre n'est
certes pas un palace, mais avec un lit, un bureau, et beaucoup
d'étagères, elle remplit tout à fait son rôle, surtout en sachant
que nous avons à notre disposition une belle cuisine commune et rien
de moins qu'un salon...(mit asterix et obelix auf deutsch). Machine à
laver, grille pain, frigo, au final c'est plutôt une arrivée les
pieds sous la table!
L'autre bonne surprise vient de
l'ambiance que je rencontre ici. Même si tout le monde n'est pas
encore arrivé, on se croise dans la cuisine, on discute, les amitiés
naissent, et me voilà parti avec Oliver pour faire un tour dans un
parc dans les envirrons.
Et pour finir cette belle journée, une
belle rando en vélo dans Berlin, mais ça, je garde pour le prochain billet!
Albi le 11 septembre
RépondreSupprimer2eme essai
Nous adorons cette forme littéraire et visuelle
quel vélo devrons nous emmener ?
Mini, Electro, Classic, vieux clou...
pour t'accompagner dans les rues de Berlin?
Isabelle et Régis
Yes!
RépondreSupprimerÇa claque!
Et le coup de la valise... Fantastique!
Bonne bourre
J'essaierais de passer
Quentin